Pavillons Et Etiquette Maritime
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Les
différents pavillons
Le Pavillon national
1° - Forme Décrit
à l’article 2 de « L’emblème National est le Drapeau Tricolore, bleu, blanc rouge, à 3 bandes verticales d’égales dimensions ». Cependant dans la marine, il est habituel de ne pas respecter cette répartition, afin de rendre le Pavillon plus agréable à l’œil : bleu 30% - blanc 33% - rouge 37%.
2° Emplacement
Le Pavillon National se porte à la poupe sur un mâtereau spécifique légèrement incliné sur l’arrière, et d’une hauteur suffisante pour pouvoir exécuter les saluts et éventuellement le mettre en berne. Il peut également être arboré sur le mât d’artimon ou à l’extrémité de la corne de grand voile pour les cotres. Le Pavillon National est toujours fixé sur une drisse pour permettre le salut. En aucun cas, il ne doit être installé sur un pataras ou un hauban.
3° Utilisation
Prescrite par le décret du
18 août 1929 de Article 1 : Dans
les ports et rades, les Capitaines de navires français, de
commerce, pêche, plaisance, sont tenus d’arborer a) – les dimanches, jours fériés, et fêtes légales. b) – sur ordre données par les autorités militaires et civiles.
Article 2 : Les capitaines de navire sont tenus d’arborer le Pavillon National : En rade, il sera hissé de 8 H 00 du matin à 20 H 00 ou jusqu’au couché du soleil (agir à l’imitation, soit des navires de guerre présents sur rade, soit du Capitaine marchand chef de rade, soit du Yacht le plus important). A la mer : Le Pavillon National n’est obligatoirement hissé que chaque fois qu’il est nécessaire d’identifier la nationalité du navire, c’est à dire : A l’entrée et à la sortie des ports En vue des bâtiments de guerre, ou de navires français ou étrangers et en vue des bâtiments de surveillance ou de police maritime.
4° Les Saluts
Les saluts se font toujours avec le Pavillon national. En principe les yachts doivent le salut à tous les navires de guerre. Les navires de guerre peuvent obliger le salut par les Pavillons du code international : A. - G. - W. qui signifient « un ordre », suivit des lettres E. – W. – F. qui signifient « saluer au Pavillon ». (La
circulaire ministérielle du 10 décembre 1934
prévoit qu’en cas de non salut à un
navire de guerre, les sanctions prévues à
l’article 63 du code disciplinaire de On ne doit saluer un navire en route ou au mouillage que si ses couleurs sont envoyées. Le salut s’effectue en rentrant lentement le Pavillon National jusqu’au couronnement et en le hissant lentement à bloc : 3 fois pour un navire de guerre 1 fois pour un navire de commerce de pêche ou un yacht. Le navire de guerre peut répondre en envoyant une fois son Pavillon à mi-drisse.
En cas de deuil ou d’accident grave en mer, de deuil national, en cas de décès de personne à bord tant que le corps n’a pas été déposé, ou dans les eaux étrangères pour un deuil national certains anniversaires de héros nationaux, le vendredi saint. Si on rencontre un navire avec le Pavillon en berne, on doit également y mettre le sien par courtoisie. Le Pavillon est mis en berne à mi-drisse.
Remarque importante : Aucun autre Pavillon à l’exception du Pavillon de course ne peut être arboré si le Pavillon National n’est pas à poste.
Le Pavillon de Club ou Guidon
Théoriquement se porte en tête de mat sur un jonc, cependant, comme nos bateaux ont une tête de mat encombrée (antenne VHF, antenne GPS, anémomètre, girouette), on admet de porter le Pavillon de Club sur une drisse fixée sur la barre de flèche tribord, ou à l’étranger sur la drisse bâbord, la barre de flèche tribord étant occupé par le Pavillon de courtoisie. Le Guidon est triangulaire, le battant étant égal au double du Guidant, cependant les membres de l’état major du Club (Président Vice-président – Secrétaire – Trésorier) peuvent arborer des Guidons à queue d’aronde. Les Pavillons de Club rectangulaires peuvent être arborés à bord lors d’une manifestation.
Pavillon de courtoisie
Lorsque l’on se rend
à l’étranger, c’est une
mesure de courtoisie que de hisser
Il se porte sur une drisse fixée sur les barres de flèche tribord, il est rectangulaire, de taille plus petite que le Pavillon National. Théoriquement, il se porte du lever au coucher du soleil, pratiquement de 8 H 00 à 20 H 00, dans les ports et les eaux territoriales (généralement 12 milles).
Pavillon propriétaire
Ne s’envoie que lorsque le propriétaire est à bord de son bateau. Il est envoyé sur une drisse fixée sur la barre de flèche bâbord (bien évidemment à l’étranger, si le Guidon de Club est sur les barres de flèche, on ne hissera pas le Pavillon de propriétaire). Le Pavillon de propriétaire est rectangulaire, plus petit que le national.
Pavillons spéciaux
Pavillon de course : Se porte sur le pataras
arrière à C’est le seul Pavillon que l’on peut arborer sans le Pavillon National.
Pavillon P ou Blue Peter
Arboré dans les barres de flèche bâbord 2 heures avant l’appareillage.
Lettre Q ou libre pratique
Pour l’émigration, les douanes ou la santé, s’envoie dans les barres de flèches bâbord à la limite d’approche d’un port étranger. Obligatoire si l’on aborde pour la première fois ce pays étranger, il doit rester hissé tant que toutes les autorités civiles ne sont pas passées à bord. LES
PAVOIS
Il y a 2 pavois qui se
hissent de 8 H 00 du matin jusqu’à la fin de la
circonstance qui a motivé le pavoisement ou, au plus tard 20
H 00. Le Petit Pavois
-
1
Pavillon National de petite dimension sur un mâtereau
placé à l’étrave (dimension
de ce pavillon, environ le ¼ des dimensions du Pavillon
situé à l’Arrière) -
1
Pavillon National en tête de chaque mât, celui de
la nation à honorer en tête du grand mât. -
1
Pavillon National à sa place habituelle sur 1
mâtereau à la poupe. Le Grand Pavois
Ce fait à
l’aide des Pavillons du code International des signaux (40
Pavillons). 1° Le Grand
Pavois carré
Se hisse en travers et n’est guère
employé que sur les bateaux à phares
carrés. 2° Le Grand
Pavois en Long Se hisse de l’étrave au capelage du ou des mâts jusqu’au couronnement ou à l’extrémité de la bôme si celle-ci dépasse le couronnement. Le Pavillon
d’honneur ou à honorer (c’est
à dire le Pavillon de Les Pavillons du Grand
Pavois se placent dans un certain ordre :
Pour un Sloop De l’avant
à la tête du mât : E, Q,
De la tête de mât à
l’arrière : D, F, 2ème
substitut, U, A, O, M, R, 2, J, 0, N, 9, K, 7, V,
Pour un Ketch : De l’avant au tête de mât avant : S, S, Q, X, Z, C, E, P, O, N, V, L, E, C, F, K, U, D, Y, F. De tête de
mât avant à tête de mât
arrière : J, R, W, I, T, I, W, R, J. De tête de
mât arrière à
l’arrière : F, S, Y, D, U, K, F, C, H, L,
V, W, O, S, S. Remarque : En route libre, il n’est pas d’usage de hisser le Grand Pavois.
REMARQUES
IMPORTANTES
Ne jamais hisser plus
d’un Pavillon ou Guidon sur la même drisse, sauf
pour les Pavillons du code International des signaux. De même un
Pavillon ou un Guidon ne doit jamais être hissé
sous un autre Pavillon ou Guidon même sur une drisse
différente. C’est une insulte pour le Pavillon ou
Guidon se trouvant en dessous. L’ETIQUETTE MARITIME
L’espace à bord d’un bateau étant restreint, et si les marins arrivent à se supporter malgré de longues périodes passées ensemble, c’est grâce à l’extrême politesse à l’égard des uns et des autres et, aux règles de l’étiquette maritime qui est un savant mélange de savoir vivre, de traditions, et surtout de respect de l’autre. Il est essentiel de respecter l’autorité du « Capitaine » maître après Dieu.
Il n’y a qu’une règle : S’efforcer de ne gêner quiconque Si les yachts sont amarrés à couple, la vie est facile si l’on respecte quelques consignes élémentaires : a – Position des bateaux : se placer dans le même sens que les yachts déjà installés. b – Passage des personnes : - on ne peut s’opposer au passage des personnes sur son bateau pour aller à terre. - mais il est important de passer aussi loin que possible sur l’avant du mât du bateau traversé, c’est une question de discrétion et de courtoisie. - au cours de la traversée des bateaux, éviter tous bruits inutiles c – Appareillage : Il est bon si l’on doit appareiller de bonne heure de demander au voisin à qu’elle heure il pense partir, afin de se placer dès le soir, à l’extérieur pour ne réveiller personne. De plus la manœuvre sera plus facile de jour qu’au petit matin s’il fait à peine clair. d – Canot de service : Lorsqu’on embarque dans un canots de service, les jeunes le feront les premiers. Au débarquement au contraire se sont les plus anciens qui débarqueront d’abord.
EN MER
On se salue fréquemment en mer au Pavillon et maintenant en VHF. Il peut arriver qu’un Commandant d’un navire de Commerce soit attiré par la beauté d’un voilier, il saluera à la corne de brume en même temps qu’au Pavillon. Ce salut consiste à donner 3 coups de sifflet durant quelques secondes et pour finir par un coup long. Pour réponde
après cet impressionnant salut, faites le à la
main, au Pavillon, puis à Il n’y a pas si longtemps, les skippers de tous les yachts, grands et petits se saluaient de la main en se croisant en mer. Cette pratique disparaît avec un certain esprit « bagnole » et c’est dommage. Nous souhaitons que les purs et en particulier les membres du Y.C.L.B conservent cette tradition, même s’ils se font prendre pour des demeurés au yeux des propriétaires des bateaux caravanes.
TENUE DES EQUIPAGES
Il n’est pas marin et de plus pas conforme à l ‘étiquette navale de faire « clochard ». De plus, lors de vos passages dans des Yachts Club ou lors des invitations, il est important de porter blazer bleu marine, et cravate Club. Ceci est affaire de correction.
Changement
de nom d’un navire
(Folklore
maritime) L’administration permet de changer le nom d’un navire en remplissant les formulaires prévus à cet effet.
Mais, la tradition maritime dit que de changer le nom d’un
navire porte malheur.
Toutefois, si vous voulez tout de même débaptiser
votre bateau, et conjurer ce malheur, vous pouvez suivre le rituel
suivant :
Cérémonie
d’origine incertaine, mais pratiquée dans les
ports Bretons.
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